Les contraintes sont claires. Pas d’ajout, pas de surplus, d’agrégat même involontaire. Une conception indicielle, la plus épurée possible. Pour cela je dispose d’un matériau accessible, on peut dire courant dans nos régions tempérées d’Europe de l’ouest. La bûche de chêne, souvent déjà coupée en cinquante, entassée de manière plutôt ordonnée le long d’un mur, sous un abri. Des amas qui recèlent des trésors de formes, des puits d’idées, toutes engendrées par les vibrations naturelles des lignes du bois. Stable et sec le bois de chauffe est parfaitement adapté à mon expérimentation. Expérimentation aux apparences simples mais réellement délicate de la découpe.
Entreposé le bois a dévoilé ses faiblesses structurelles. Les fissures si chères au fendeur accusent la résistance des fibres. Je choisis une bûche aux apparences homogènes et je découpe une rondelle de 32 mm en prenant soin de ne pas décoller l’écorce. La découpe vive de la scie à onglet électrique me permet d’obtenir un bon résultat.
Il ne reste plus qu’a découper des parts d’usages. Des « blocks » et des « plates ». Un tas de bois c’est aussi un tas d’idées…
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